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Channel: Commentaires sur : Un libéral ne peut s’opposer à l’immigration libre
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Par : Cavaignac

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« il serait possible de mettre en place un programme de redistribution comme l’impôt négatif ou l’allocation universelle s’il s’avérait que c’était le meilleur moyen institutionnel de soulager la misère. » Déjà, là, c’est mal parti, puisqu’on nous ressert l’absurdité sidérale de l’alloc universouille. Chaque individu n’a que deux moyens à sa disposition pour soulager sa propre misère (au lieu de perdre son temps à faire semblant de soulager celle d’autrui, surtout s’il la provoque) : produire des richesses ou les voler. L’AU fait indubitablement appel au second : poubelle !

« État-providence, par conséquent je rejette en pratique l’immigration » : poser ainsi le sujet, c’est faire appel à deux thèmes différents qu’on rapproche, équivalent langagier du ratio en mathématique. Or, on sait bien qu’un ratio dépend tout à la fois du numérateur et du dénominateur et qu’il est presque impossible de les distinguer si on ne dispose que du résultat. En mélangeant les deux thèmes, on s’obnubile sur le sujet déraisonnablement polémique de l’immigration et on s’interdit de réfléchir objectivement au fond du problème, au seul véritable problème : l’Obèse collectiviste immoral.

Un libéral doit-il ou non s’opposer à l’immigration ? La seule réponse intelligible, c’est que l’honnête citoyen correctement éduqué doit refuser de répondre. En effet, dès lors que les idées libérales sont appliquées, l’immigration n’est plus un sujet. Elle n’existe plus. Il n’y a plus que des échanges volontaires légitimes, « harmoniques » aurait pu dire un sage, peu importe l’origine de celui qui participe à l’échange. Sous entendu, l’immigration telle que les collectivistes nous l’imposent dans le débat n’a rien à voir avec l’échange volontaire mais tout avec l’échange contraint. Cette immigration-là, parce que conséquence du collectivisme, est parfaitement illibérale, autrement dit immorale. Ceci dit, les immigrés sont amplement instrumentalisés par les idéologues qui jouent avec la misère humaine avec d’autant plus de délectation qu’ils la provoquent sciemment par ailleurs. Les immigrés ne sont pas responsable de leur situation. Mais leurs difficultés ne justifient pas que d’autres le soient non plus. Au lieu de chercher à apaiser vainement le malheur des autres, attachons-nous plutôt à ne pas le créer en refusant autant que possible toute forme de collectivisme.

Voulu par les collectivistes, ce débat est vain. C’est un cercle vicieux, où le mal engendre le mal. Bref, ceci est affreusement banal, caractéristique du genre humain en permanence condamné à choisir entre le bien et le mal.


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